Les leçons que j'ai apprises de l'échec de Lionel Messi
L'échec ne définit pas notre capacité, il est la preuve de notre imperfection. Les moments de gloire sont plus nombreux et plus importants que ceux de la défaite.
Il ne faut pas compter le nombre de défaite, mais le nombre de réussite et le parcours pendant plusieurs années.
L'équipe Argentine est la seule équipe qui a toujours attiré le spectacle, créé la surprise depuis 2004 jusqu'à 2016.
On dit souvent que les phases de pénalty sont à partager. Je ne suis pas un fan du foot ni un connaisseur comme Emetil Blerkenson ou Fleurimond Marc Dieujuste Cristiano mais j'ai finalement compris que la responsabilité d'un leader vaut les efforts de milliers de combattants. Et ce sont souvent ceux qui souhaitent notre échec qui se réjouissent en premier.
Les fans de Messi auraient peut-être réagi de la même façon si c'était arrivé à Chritiano Ronaldo, qui sait? C'est le foot. Après tout, nous connaissons tous le refrain.
J'ai appris dans la défaite si dure de l'Argentine que le héros n'est pas celui qui gagne toujours mais qui est toujours en course. Malgré tout, elle reste encore l'équipe favorite car qui pourra parler de 2018 sans penser à l'Argentine? Qui peut parler du foot sans faire allusion à Messi? Qui peut parler des dernières victoires du Brésil et du Chili sans évoquer le nom de l'Argentine?
J'ai appris aussi que l'échec nous aide à découvrir ceux qui nous aiment vraiement. C'est étonnant de constater les regrets de Maradona, de lire une lettre d'une enseignante qui a été touchée de l'orgeuil d'un perdant, d'admirer la photo des parlementaires qui manifestent contre la décision d'un perdant. Méditation!
Ceux-là qui sont heureux de cet échec n'ont rien dit à Vargas ni à Bravo. Ils sont contents juste parce que l'autre a échoué. Hypocrisie. Au contraire, Bravo et Ronaldo sont touchés. Ils ont raison parce que parfois les fans qui crient "je suis avec vous" aujourd'hui seront les mêmes qui crieront demain " je ne suis plus avec vous". Le vrai footballeur ne se fait pas ennemi d'un autre footballeur. Au fond de lui-même, il sait que c'est un jeu et une source de gain.
Les fans partagent la victoire d'un gagnant mais le gagnant ne leur partage pas ses millions. Jésus est le seul qui partagera sa gloire avec tous ceux qui croient en lui. Il a assez d'amour pour donner à tous ses disciples, et cela, depuis plus que deux mille ans.
J'ai appris que le football est plus qu'un jeu. Il peut causer le bien et le mal, l'amour et la haine, le stress et la joie. Ça fait longtemps que la déclaration d'un joueur est plus intéressante, plus lue et plus partagée que la déclaration d'un politicien.
J'ai appris mes leçons. A vous de voir le bon ou le mauvais côté de l'échec de Messi. Si quelqu'un est contre mes déductions, qu'il sache que c'est pour cette raison que je ne suis pas un fan du foot. Mais, je suis un écolier qui aime suivre tous les cours de la vie pour en tirer sa leçon.
Jérôme Dorsonne Emerson
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