Le temps dans la vie de Rogeste
Qui a pris le temps
De le connaître
Quand il avait le temps
De dire qui il était?
Qui a pris le temps
De l'écouter
Quand il avait le temps
De tout dire?
Qui a pris le temps
De le voir
Quand il avait le temps
De se faire voir?
Qui a pris le temps
De le comprendre
Quand il avait le temps
De tout expliquer?
Le temps dans la vie
Du pasteur Rogeste
Fut une perte pour ceux
Qui n'avaient pas le temps
De profiter de son temps.
En même temps,
Ce fut une source de savoir,
De conseils et de sagesse.
Malheureusement,
On n'avait pas tous le temps
De le connaître quand
Il avait le temps.
Jérôme Dorsonne Emerson
samedi 26 mars 2016
Roro pensait que son père allait vivre 100 ans, mais....
Il fut un père sévère, en même temps très amical et abordable avec ses enfants. Pour moi, mon père fut un héros. A l'âge de 13, 14 ans, il m'avait donné des responsabilités dans ses entreprises. En sortant du travail, il a toujours souhaité voir ses enfants et sa femme. Il a fait beaucoup d'efforts pour sa femme et ses enfants avant son départ. Quand on se parle au téléphone, il m'informe sur sa santé.
Il y a de cela plus de deux ans depuis que je suis au courant de sa mort, mais j'ai fini par tout accepter une semaine avant sa mort. C'est pourquoi la nouvelle de sa mort ne m'a pas trop bouleversé. Plus qu'un père, Rogeste fut un ami, un frère.
Notre relation fut professionnelle et confiante. Il croyait en moi quand j'étais au volant d'une voiture. Quand il ne pouvait pas dormir, on avait l'habitude de dialoguer au milieu de la nuit. Quand j'avais échoué aux examens du bacc I, il ne m'avait pas blâmé mais il a dit que c'était Dieu qui conduisait. Les réponses à mes questions étaient toujours dans sa bouche.
Il a pris soin de nous, en Haïti ou en République Dominicaine. On n'avait jamais manqué de nourriture. Franchement, j'avais pensé qu'il allait mourir à l'âge de 100 ans. Après maintes réflexions, j'ai fini par comprendre qu'il n'allait pas pouvoir vivre trop de temps parce qu'il avait trop travaillé. Il aurait eu beaucoup de souffrances à endurer dans son corps. Nous allons continuer sur sa trace, car il est notre modèle.
Goderson Lubérisse (Roro)
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Il y a de cela plus de deux ans depuis que je suis au courant de sa mort, mais j'ai fini par tout accepter une semaine avant sa mort. C'est pourquoi la nouvelle de sa mort ne m'a pas trop bouleversé. Plus qu'un père, Rogeste fut un ami, un frère.
Notre relation fut professionnelle et confiante. Il croyait en moi quand j'étais au volant d'une voiture. Quand il ne pouvait pas dormir, on avait l'habitude de dialoguer au milieu de la nuit. Quand j'avais échoué aux examens du bacc I, il ne m'avait pas blâmé mais il a dit que c'était Dieu qui conduisait. Les réponses à mes questions étaient toujours dans sa bouche.
Il a pris soin de nous, en Haïti ou en République Dominicaine. On n'avait jamais manqué de nourriture. Franchement, j'avais pensé qu'il allait mourir à l'âge de 100 ans. Après maintes réflexions, j'ai fini par comprendre qu'il n'allait pas pouvoir vivre trop de temps parce qu'il avait trop travaillé. Il aurait eu beaucoup de souffrances à endurer dans son corps. Nous allons continuer sur sa trace, car il est notre modèle.
Goderson Lubérisse (Roro)
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Les mots de Kensia à la famille Luberisse
Quand j’ai appris la nouvelle de la mort de Rogeste Lubérisse, un père et un acteur dans l’éducation de Liancourtoise. Je souhaite mes sincères condoléances à la famille Luberisse.
Destinvil Kensia,
Joueuse de la sélection nationale feminin.
Liancourtoise
Destinvil Kensia,
Joueuse de la sélection nationale feminin.
Liancourtoise
Il a priorisé l'éducation, dit Djims (Aboul)
Nous étions très proches, mais nous parlions de nos projets que d'autres choses. Nous vivions comme deux négociants. Il m'aidait à développer ce que j'avais appris tout en bénéficiant de mes talents. Son départ m'a donné la force pour accomplir mes projets, parmi lesquels, informatiser le collège. Je savais qu'il allait mourir mais je ne voulais pas l'accepter. Nous avions l'habitude de causer de 9hres du soir à minuit. Il m'avait déjà donné des directives.
Il a priorisé l'éducation, et à sa mort, il ne nous a pas laissés des maisons et des voitures, mais de l'éducation pour tous ses enfants. C'est avec regret que je lui dis « Repose en paix ». Pour ce qu'il a été dans son vivant, je pense qu'il sera toujours avec moi en esprit.
Djims Lubérisse (Aboul)
vendredi 25 mars 2016
Le message de Chenia aux enfants concernant leurs parents
C'était le meilleur père du monde. Il me disait souvent que j'étais sa fille préférée. Je me souviens avoir été malade gravement. Grâce à sa prière, j'ai été guérie. Je l'appelais souvent de la République Dominicaine pour la chérir et m'enquérir de ses nouvelles. On n'avait jamais fini de parler. Il avait un caractère sévère.
Je pensais que c'était un mal mais à la fin, j'ai compris que c'était un bien. Quand j'ai appris qu'il était mort, j'ai commencé à pleurer. Je devais subir un examen le jour de sa mort et on avait planifié sa rentrée le lendemain. Cela m'a beaucoup choquée. J'étais devenue inconsolable pour avoir perdu un homme si cher dans ma vie. La joie débordait de son visage en apprenant mes projets. Hélas, il ne pourra contempler leurs concrétisations. Cependant, tout ce que je ferai, ce sera en sa mémoire.
Je conseille aux enfants de respecter leurs parents, d'être fiers de leurs aides et de profiter d'eux dans tous les domaines.
Marie Chénia Luberisse , (Chichin)
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Le ministre de l'Éducation nationale salue le départ de Rogeste
Ce fut un grand homme, un pasteur connu de toute la commune pour ses contributions dans l'éducation et dans le ministère évangélique. Il était un homme positif, tranquille et passionné pour les choses de l'esprit, mais sa mission a pris fin à cause de son départ imprévu qui a ému des cœurs. Cependant, ses œuvres serviront encore à d'autres générations. Paix à son âme!
Jean Beauvois Dorsonne
Député de la 48e législature
Ministre de l'Éducation Nationale
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Le départ Rogeste a créé un vide, dixit Joseph Fritz, maire des Verrettes
Nous avons commencé à collaborer en 1990. Nous étions très proches. C'était un homme ouvert à tous. Il ne se bornait pas à une confession religieuse. Il était un citoyen universel qui prêchait un évangile de promotion. Il y a de cela deux mois et demi que des jeunes liancourtois m'avaient contacté pour l'établissement d'une université à Liancourt. Je ne voulais pas approuver ma participation sans celle de Rogeste. C'est pourquoi une rencontre s'est tenue dans la direction de son école. Son départ surprenant a créé un vide. Nous croyons qu'il y a toujours une relève, mais c'est une perspective. Ses contemporains avaient un personnage qui a consacré toute sa vie à faire la promotion de l'éducation et à les accompagner dans la foi chrétienne. Que son âme repose en paix.
Fritz Josius Joseph,
maire des Verrettes,
directeur du Centre d'Etudes de Liancourt
Fritz
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
Fritz Josius Joseph,
maire des Verrettes,
directeur du Centre d'Etudes de Liancourt
Fritz
Propos recueillis par
Jérôme Dorsonne Emerson
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